¡ Hasta luego Castilla y León, 

Bienvenida en Galicia !


Wouahou! Wouahouuuuuu! Bienvenue donc en terre galicienne mais aussi au pays (récit) des superlatifs !


On a démarré à 6h30 pétante avec les toutes premières lueurs du jour en attaquant 'dur' sur une petite route de montagne, on était prêt comme si on allait faire la Masca. On appréhendait une montagne caillouteuse et nue, que nenni, c'est une magnifique forêt avec rivière en contrebas, s'il vous plaît, qui nous servira de calvaire. C'est increíble mais "O Dios ça grimpa muy raído" jusqu'au premier village de la Fabla qui dort encore à notre passage. 

Un pseudo plateau (de embutidos ?) nous ouvre une jolie perspective, vers la côte de la seconde étape de La Laguna, aux paysages plus ouverts sur les montagnes aux alentours. Le dernier tronçon de 3km passe si vite qu'on ne réalise pas qu'on est déjà arrivé au mont d'O Cebreiro à 1330m d'altitude. On a donc "plié" les 8,3 km et ses 700m de dénivelés positifs avant 9h00 et surtout avant de pouvoir chanter ¡ que calor, que calor ! 

 On s'octroie donc une pause café-thé 

 en découvrant les maisons typiques en forme vernaculaire appelées Pallozas, on se croirait vraiment au Moyen-âge.

En quittant cet endroit mythique, on est ébloui par le point de vue, au dessus des nuages.... Un moment magique suivi de 9km dans un sous bois féerique avec des minis montées et descentes le long des champs de fleurs jaunes, blanches et mauves avec en arrière plan des massifs montagneux à couper le souffle. Le genre d'endroit où l'on tournerait des films romantiques avec des piques niques (à la zoreille) et où tu imagines tes enfants se rouler dans l'herbe et faire plein de bouquets.

 La dernière subida, un vrai raidillon la vie, celle où tu penses que le chemin le plus court est un zigzag, se termine devant un restaurant où certains pèlerins sirotent déjà l'apéro. Notre montre affiche midi, le point de vue est majestueux, sans aucun nuage à l'horizon. Que demander de plus...

¿Una cerveza por favor?


Phrase du jour : " Si tu cherches Claude, trouves le banc" (Maman) ;

 Non mais quand mi voit un banc, moin néna direct un besoin d'assise dessus" (Papa).


PS : Mon second souffle est bel et bien sorti de terre au bout du 9ème jour au lieu du 3ème, c'est le décalage horaire ;)